La Lap Steel Guitar
Créée dans les années 1930, la Lap Steel Guitar est en fait la première, et de loin, "guitare" électrique
"solid body".
Entre les deux guerres mondiales, une des
musiques à la mode était la musique hawaïenne. Cette
musique se jouait (en plus du ukulélé) sur des guitares
acoustiques à cordes aciers courantes, posées à plats
sur les genoux, et ceci uniquement avec un tube en
acier appelé "steel bar" ou simplement "steel".
Rapidement, ils ont surélevé les sillets pour éloigner
les cordes du manche pour en faciliter le jeu, les
barrettes ne servant plus que de repère visuel, puisque le
steel est en fait une barrette extérieure mobile...
Devant le manque de puissance de leur instrument par rapport aux cuivres (trompette, trombone...), les
musiciens ont fait poser des micros électromagnétiques sur ces guitares pour pouvoir les brancher sur des
amplificateurs.
Dès le début des années 1930, les musiciens se sont aperçus que la caisse ne servait pas à grand-chose et
même, limitait le volume utilisable de l'amplificateur car le corps rentrait en vibration et ré-amplifiait le
signal à l'infini pour donner un sifflement, appelé larsen, et qui couvrait tout ; d'où la disparition de la caisse
de guitare pour une vulgaire planche en bois.
Sur ces instruments la touche est donc juste dessinée et les cordes à environ 1 centimètre de la touche,
ils sont accordés uniquement en open tuning, les 2 principaux étant l'open de sol (ré / si / ré / sol / si / mi de
grave à aigu) et l'open de mi (mi / si / mi / sol# / si / mi).
La lap steel guitar a été remise sur le devant de la scène par Ben Harper, mais David Gilmour des "Pink Floyd" l'utilise
régulièrement sur scène et sur album.
David Gilmour
On prononce «youcoulélé».
Le nom du ukulélé signifierait «puce sauteuse». D’aucuns pensent qu’il est
plutôt dérivé de deux mot : «uke» (gratter) et «lele» (frapper). Quoi qu’il en
soit, ces deux étymologies décrivent assez bien l’impression que les hawaïens
ont eu quand ils ont vu Joao Fernande se mettre à jouer des airs folkloriques
de son pays, sur son cavaquinho, en 1879.
En effet, le ukulélé est un dérivé du cavaquinho, instrument importé cette année-là par des
immigrants portugais de l’île de Madère, à la recherche de la canne à sucre, à Hawaï.
Le cavaquinho de Madère, aussi appelé «machete» a alors subi quelques petits
changements à Hawaï et est devenu le ukulélé moderne que nous connaissons tous.
Les premiers ukulélés étaient entièrement fabriqués en bois de koa, une variété d’acacia
hawaïenne.
De nos jours, cet instrument est souvent construit avec des essences de bois utilisées en
lutherie de guitare, comme l’acajou. Bien que l’on trouve des ukulélés dans des essences
de bois très variées, à Hawaï, les luthiers restent attachés à l’utilisations du koa.
Par ailleurs, le ukulélé possédait à l’origine des cordes en boyaux de mouton. Aujourd’hui, elles ont été
remplacees par quatre cordes en nylon, parfois filées de métal pour les cordes les plus graves.
Au passage, les cordes du cavaquinho sont en métal.
Le ukulélé s’est répandu hors d’Hawaï au début du XXe siècle : vers 1920,
de nombreux fabricants de guitares américains commencèrent à fabriquer
des ukulélés, notament Gibson, Regal et Harmony.
C’est également dans les années 1920, que la maison Martin a créé des
ukulélés de différentes tailles (plus grand que l’instrument hawaïen).
Ces modèles ont pris le nom commercial de «Ténor» et «Concert».
Cet instrument a alors été adopté par les musiques folks américaines.
Dans les années 1950, un modèle très bon marché voit le jour aux USA :
le «Islander» conçu par Mario Maccaferri. Ce modèle entièrement en
plastique s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires.
Une émission de télévision, animée par Arthur Godfrey, était alors consacrée
aux ukulélés. C’est aussi à cette époque que la quatrième et plus grande taille
de ukulélés, le «baryton» a été créée.
Qu’est-ce qui fait la popularité de cet instrument ?
Le ukulélé fait penser aux plages ensoleillées, aux cocotiers, aux chemisettes
à fleurs et aux fameux colliers de fleurs.
Ils sont généralement très légers et faciles à transporter.
Les Ukes (nom abrégé du ukulélé) avec leur style original sont plus faciles à apprendre que la guitare car
ils ont seulement 4 cordes.
Ils sont de ce fait plus faciles à jouer car le positionnement des doigts sur le manche est plus simple.
Plus récemment, on a vu apparaître la guitalélé, instrument hybride entre la guitare de par ses six cordes
et le ukulélé de par sa taille et le son qui en sort.
Un cavaquinho
Grace Vanderwaal à 12 ans,
America’s Got Talent 2016